Reconnu pour son confort et son onctuosité mais également pour un comportement tout sauf sportif, le SL se dévoile avec quelques surprises dans ses bagages.
Première grande nouveauté, ce n’est plus un Mercedes SL AMG mais un Mercedes-AMG SL. Le changement de position des trois lettres magiques nous dit qu’il ne s’agit plus d’une Mercedes revue par AMG mais bien entièrement développée par le préparateur. Le SL rejoint ainsi l’AMG GT dans sa gamme.
Le look est agressif et oublie le côté statutaire des anciens SL pour quelque chose de beaucoup plus méchant. De plus, le SL abandonne le toit rétractable en dur pour une capote souple aux propriétés insonorisantes améliorées.
Sous le capot, on retrouve le fameux V8 biturbo 4.0 AMG dans 2 versions : 476 ch et 700 Nm pour le SL 55 et 585 ch et 800 Nm pour le SL 63, tous deux associés à une excellente boîte automatique à 9 rapports et une transmission intégrale.
Malgré de grands efforts pour le réduire, le poids toujours conséquent s’établit juste en dessous des 2 tonnes. Les performances sont incroyables avec 3,6 secondes pour le 0 à 100 km/h et 315 km/h en pointe. Ce ne sont d’ailleurs plus des performances de coupé GT mais bien de supersportive.
La question du dynamisme semble avoir été particulièrement prise au sérieux par les sorciers d’AMG et on nous annonce une efficacité et une rigidité 40% supérieures à celles de l’AMG GT Roadster considéré comme une véritable sportive.
Toujours aussi confortable, le SL gagne une corde à son arc qui va très probablement relancer avec succès sa carrière.