2264 : c’est le nombre de conducteurs verbalisés de janvier à novembre 2016 pour conduite en état d’ébriété sur les routes mauriciennes. Un chiffre alarmant surtout si l’on considère qu’il s’agit là uniquement de ceux qui n’ont pas pu passer entre les mailles du filet. Alors que du 1er janvier au 30 septembre de cette année nos routes ont fait un total de 98 morts, plus de 25% des personnes impliquées étaient contrôlées positives à l’alcotest. Synonyme d’irresponsabilité et de manque d’égard pour les autres usagers de la route, la conduite sous l’influence de l’alcool est un phénomène inquiétant en cette période de l’année et cela même si les forces de l’ordre mettent les bouchées doubles pour éviter les drames dont nous sommes témoins chaque année.

Effets néfastes sur la conduite

Nous savons tous que l’alcool affecte directement le cerveau et par conséquent chacune de nos actions sur la route et en dehors. Mais concrètement comment opère cette substance dans nos capacités motrices et cérébrales ?

• Rétrécissement du champ visuel
  Même consommé en petite quantité, l’alcool rétrécit notre champ visuel. Cette baisse de notre perception latérale devient un véritable danger aux intersections. Il devient alors possible de ne pas voir arriver un véhicule alors que l’on débouche d’un carrefour.
• Perception altérée
  Notre jugement de la distance, des reliefs et de la profondeur change drastiquement lorsque l’on consomme de l’alcool. S’il arrive de trébucher ou de rater une marche sous l’influence de l’alcool, imaginez la suite des événements lorsque l’on est derrière le volant et qu’on tente de dépasser un autre véhicule dans un tel état.
• Augmentation du temps de réaction
  Nous le savons tous, l’alcool a tendance à rendre plus lent la transmission de messages vers notre cerveau. Lors d’une soirée bien arrosée, on a souvent du mal à répondre du tac-o-tac durant une conversation et cette tendance s’observe également dans la conduite. Si nous mettons normalement une demi-seconde à freiner en temps normal, ce temps de réaction augmente considérablement plus notre taux d’alcoolémie croît. Ainsi, un conducteur sous l’influence de l’alcool mettra, par exemple, plus de temps à comprendre que le véhicule devant lui freine et aura du mal à appliquer ses freins à temps dans une situation d’urgence.
• Sensibilité à l’éblouissement
  Lors de la prise d’alcool, certaines hormones sécrétées par le cerveau dilatent nos pupilles. Ainsi, notre sensibilité générale à la lumière augmente considérablement. Sur la route, les risques d’éblouissement dus aux phares de voitures venant en sens inverse deviennent alors très concrets. Le temps que mettront nos yeux à se réadapter après un coup de « full phare » nous place alors dans une situation de vulnérabilité pendant quelques secondes, ce qui peut suffire à faire perdre le contrôle du volant.

En sus de tous ses effets négatifs sur notre conduite, il faut également ajouter le fait que l’alcool a également un côté désinhibiteur qui crée une sous-estimation du danger et l’envie de transgresser les interdits (vitesse excessive, négligence du port de la ceinture et de la sécurité des autres passagers). Ajoutez à cela une diminution de notre coordination motrice et de notre résistance à la fatigue et vous obtenez un cocktail qui pourrait être fatal.

Ce que prévoit la loi

En règle générale, quelqu’un est autorisé à prendre le volant après avoir consommé uniquement un verre. Ce verre équivaut à 10cl de vin à 12° / 25cl de bière à 5° / 3cl (une topette) de spiritueux à 40°. Le corps aura tendance à éliminer près de 15mg d’alcool par heure après le premier verre mais ce chiffre varie en fonction de plusieurs facteurs : état de santé, poids, sexe et si vous vous êtes préalablement alimenté.

Le taux d’alcoolémie légalement toléré chez un conducteur mauricien est mesuré de trois façons :

1. Par une prise de sang. On mesurera alors le nombre de milligrammes par millilitre de sang. Au-delà de 50mg d’alcool par 100 ml de sang, un conducteur sera verbalisé.
2. Par une analyse du souffle. On mesurera alors le nombre de microgrammes d’alcool par millilitre d’air expiré. Au-delà de 23 microgrammes d’alcool par 100 ml d’air expiré, l’usager sera verbalisé.
3. Par une analyse d’urine. On mesurera alors le nombre de milligrammes d’alcool par millilitre d’urine. Au-delà de 67mg d’alcool par 100 ml d’urine, le contrevenant sera verbalisé.

Alors que l’on risque une amende de Rs10, 000 à Rs50, 000 en cas de conduite en état d’ébriété, un conducteur jugé coupable sera disqualifié de son permis pendant un minimum de 8 mois et risque une peine d’emprisonnent maximale de 6 mois.

Pour contrôler votre taux d’alcoolémie

HOMME - A JEUN

HOMME - AU COURS DU REPAS

FEMME - A JEUN

FEMME - AU COURS DU REPAS

Santé !

La méthode est simple : on rabaisse le toit, ici de 29 mm et on incline le hayon. Dans le cadre du Q3 Sportback, la longueur gagne 16 mm pour atteindre 4,50 mètres. Aucun changement dans la plateforme, mais simplement un porte-à-faux arrière plus important.
A part au niveau de l’accès à bord, la ligne de toit plongeante n’affecte aucunement la hauteur sous plafond, les passagers disposant d’un volume agréable. Pour le reste, aménagements, planche de bord et mécaniques sont les mêmes que le Q3.
Enfin, la logique aurait voulu qu’il s’appelle Q4 mais Alfa Romeo a joué un mauvais tour à Audi en déposant cette appellation en premier pour sa transmission intégrale.